Biographie

La soprano Valérie Poisson a une expressivité émotive puisant l’émotion à l’état brute. On a pu la voir récemment dans le personnage passionné d’Elvira dans Don Giovanni en Italie lors du Festival de Lucca avec l’orchestre d’AEDO. Dans ce personnage, elle a présenté une Elvira furieuse, abattue, brisée, sensible et amoureuse. On la verra bientôt dans le rôle d’Ora dans l’opérette Ora : une Ora gentille qu’on découvrira grandir et oser prendre sa place. Dans le rôle de Péricole au Théâtre d’art lyrique de Laval, elle a joué avec une Péricole entêtée, mais déchirée par son amour et ses propres envies. Elle a aussi fait une Fiordiligi fière, outrée et tendre au Festival d’Halifax. Dans le rôle de la Première Dame dans La Reine de la nuit, elle s’est montrée forte, amoureuse, envieuse et entêtée. (Voir aussi la page Projet, sections répertoire de rôles et d’airs.)

Elle aime approfondir les différentes couleurs des personnages. Sa capacité de partage d’émotion s’est développée lors des différents rôles dont First Mother, Dead man walking, Kate, Oklahoma!, Daphnée et une ombre heureuse, La descente d’Orphée aux enfers, Barbarina, Les Noces de Figaro, etc. Ceci aussi)), lors de nombreux stages vocaux au Québec et en Europe dont Orford, Interharmonie, Métabetchouane, le Camp des Laurentides, etc. Il est primordial pour elle de transmettre une émotion crue, vraie et vivante. Ayant des parents psychologues et ayant vécu certaines tragédies, elle est capable retoucher aux émotions fortes de manière saine. Elle sait ajouter une touche de réalisme dans les comédies. Elle approfondie les émotions théâtrales avec différents tuteurs et souhaite faire partie de troupes de théâtre.

Elle aussi passionnée par les langues. Elle parle français, anglais, espagnol, italien, allemand et apprend pour le plaisir le Russe, le Mandarin et le Latin. Le français étant sa langue maternelle, elle souhaite aller se perfectionner un mois à Paris auprès entre autres de Mickaël Bouffard afin de distinguer les différentes règles de diction françaises. Ayant pris des cours d’étymologie plus jeune, elle est une passionnée de la musique des mots et des phrasés. Elle s’est perfectionnée en Allemagne et en Italie boursière et supportée par des fondations. Elle y a appris avec des personnalités de renom telles Dorothy Stone, Valentin Lanzrein et Thomas Osuga entre autres du Japon et des États-Unis. À Orford à la subtilité du baroque par Marie-Natalie Lacourisère et Suzie Leblanc

Bientôt maître en chant classique, elle a été formée à des établissements reconnus dont l’Université d’Ottawa, l’Université de Montréal et de Concordia. Elle a un Baccalauréat en chant et un en écriture de la musique. Sa passion commence sur scène aux États-Unis dès l’âge de quatorze ans. Elle est ensuite choriste dans maints chœurs et clarinettiste dans plusieurs orchestres. Elle participe et organise ensuite différents événements, concerts, duos, etc. dont au tournage du Fantôme de l’opéra, au Festival de la semaine des handicapés, au concert de l’Orchestre Péri-Phonique etc. Elle a été une artiste invitée et boursière au stage Culture et handicap en France. Elle fait de multiple prestations en faveur de plusieurs organismes: Sans oublier le sourire, Vision sur l’art, l’AQPEHV, le Centre de Réadaptation Lucie-Bruno, Iciéla, etc.

Ayant de bons graves dans la voix, elle une soprano lyrique qui  découvert récemment son amour pour les coloratures. Voilà pourquoi Comme autrefois des Pêcheurs de perles est son air fétiche. Elle étudie présentement avec Christiane Riel et elle travaille tout type de répertoire : du baroque au contemporain. Elle affectionne particulièrement le bel canto, mais l’opérette Ora est une œuvre contemporaine datant de 2016. Elle a aussi interprétée en concert un cycle d’œuvres contemporaines de Frédéric Chiasson avec le saxophoniste Louis-Philippe Bonin.